Lors de son interrogatoire, MAKANGA a clairement affirmé que c'est à la Présidence de la République qu'on lui aurait montré un rapport des Services Spéciaux et un décret déjà signé de la main du Chef de l'Etat Ali BONGO ONDIMBA (en convalescence), des documents confidentiels qui incriminent le Vice-Président et le Ministre. Il lui revenait donc, en tant que journaliste, de préparer l'opinion pour justifier cette forfaiture. Selon lui, des fiches des Services de Renseignements lui auraient été montré afin qu'il en prenne connaissance pour publication dans son journal en ligne KongossaNews qui les a rendu public à travers deux articles Le Cabinet de la Vice-Présidence à la rescousse du soldat Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU et MAGANGA MOUSSAVOU Chef de gang. Des ''scoops'' savamment pensé à la Présidence de la République.
Le Secrétaire Général de étant le premier responsable de la Présidence de la République, sa responsabilité est clairement établie.
Le Président de la République étant en difficulté sanitaire, l'opinion a fait le constat que tous ceux qui l'ont défendu ont été écarté (d'abord le ministre des Affaires Etrangères, ensuite celui de la Défense, vient le Premier Ministre, enfin le Vice-Président). On comprend mieux que c'était pour l'esseuler et pour mettre en place un coup d'Etat.
Ce qui précède démontre malheureusement la légèreté avec laquelle notre État est géré. On fait appel à un journaliste, lui montre des documents relevant du secret d'Etat et des documents faux fournis par les Services Secrets. On fait appel à un journaliste au sommet de l'Etat pour colporter des ragots.
N'ayant pas fourni de preuves, la culpabilité du journaliste MAKANGA a été reconnue. Le parquet de la république a requis l'application stricte de la loi. La décision du tribunal interviendra le 3 Février 2021. MAKANGA n'a d'ailleurs esquissé aucun regret devant le plaignant et devant le parquet.
Sandrine NGUÉMÉBÉ ENDAMANE