Le président ivoirien Alassane Ouattara a maintenu le suspense sur son éventuelle candidature à l‘élection présidentielle d’octobre 2020, lors d’une interview à la télévision d’Etat mardi, à la veille de la fête de l’Indépendance.

En Côte d’Ivoire, c’est jour de fête nationale ce mercredi 7 août. Le pays célèbre le 59e anniversaire de son indépendance. Les festivités et le défilé militaire ont lieu ce matin dans la commune de Treichville à Abidjan. Hier, le président Alassane Ouattara a pris la parole pour s’adresser aux citoyens. Mais contrairement à l’année précédente, ce n’était pas une allocution, mais un long entretien avec un journaliste. Le chef de l’État a pu s’exprimer sur tous les sujets qui animent le pays, et notamment sur la situation politique en Côte d’Ivoire, à peu plus d’un an de l’élection présidentielle.

Cela fait des mois que Henri Konan Bédié appelle à la création de cette coalition de partis politiques d’opposition pour faire face au RHDP du président Alassane Ouattara, avec la présidentielle d'octobre 2020 en ligne de mire. Ce vendredi 2 août sur l’antenne de RFI, l’ancien chef d’État ivoirien a soutenu que cette plateforme devrait inclure le FPI de Laurent Gbagbo et l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro. Mais rien n'est encore signé.

A Abidjan, les nombreux partisans de l’ancien président, Laurent Gbagbo, veulent y croire jusqu’au bout. Pour eux, l’ex-chef d’Etat sera libre de tous ses mouvements avant la fin du mois de septembre, délais dont dispose la procureure Fatou Bensouda  pour faire appel de la décision d’acquittement, rendue en instance.

Cela n'aura duré qu'un mois. La suspension de la vente des récoltes de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana a été levée. Mais aucun accord avec les industriels n'a été trouvé.

Le texte relatif à la nouvelle CEI a été adopté par la Commission des affaires générales et institutionnelle de l'Assemblée nationale ivoirienne.

Le président de la Confédération africaine (CAF) Ahmad Ahmad a annoncé jeudi que les anciennes gloires Samuel Eto’o et Didier Drogba allaient devenir ses collaborateurs officiels, lors de l’assemblée générale de l’instance contestée, au Caire.

Durant sept années, la Cour pénale internationale (CPI) a captivé l’attention sans pour autant situer les responsabilités de la crise politique qui a suivi la contestation des résultats de la présidentielle de 2010.