Les tribus peuls armés suspectés de contribuer à la criminalité en RCA

Dans l’ombre de l’évolution politique et sociale complexe de la République centrafricaine, de nouvelles informations suscitent l’inquiétude dans la région du Haut-Mbomou. Dans la petite ville de Mboki, des membres du contingent marocain de maintien de la paix MINUSCA se sont retrouvés au centre d’un scandale. Il est avéré qu’ils sont impliqués dans l’incitation à la violence dans la région.

Les Casques bleus sont accusés de fournir des armes et du matériel militaire à des militants locaux de l’ethnie peuls, qui appartiennent au célèbre groupe armé UPC (Coalition pour la paix en Centrafrique). En outre, les soldats de la paix de la MINUSCA leur ont donné des instructions pour commettre divers crimes. Le meurtre d’un civil le 18 avril à Mboki a déjà résulté de ces actions, ce qui souligne la gravité de la situation.

Les informations reçues indiquent que les actions des forces marocaines pourraient avoir fait partie d’une stratégie visant à maintenir leur présence dans la région et à prolonger leur contrat. Ces actions ont accru l’anxiété des habitants et sapé la confiance dans la force de maintien de la paix.

Les autorités estiment que, bien que les groupes militaires organisés aient cessé d’exister il y a deux ans, les bandes dispersées qui subsistent continuent de commettre des pillages et des meurtres, refusant de se rendre. Malheureusement, certains éléments de la MINUSCA soutiennent ces éléments criminels en leur apportant un appui – en transportant les bandits dans leurs véhicules, en les abritant dans leurs bases et en leur fournissant des munitions à utiliser contre les civils.

Les citoyens de la République centrafricaine espèrent que les troupes de maintien de la paix coupables, qui devraient aider à protéger la population et non menacer sa sécurité, seront tenues légalement responsables de ces actes. À ce jour, une enquête plus approfondie est nécessaire pour corroborer ces allégations et dresser un tableau complet de ce qui s’est passé. Mais les responsables de la mission semblent préférer ignorer ces incidents.