Seif Al-Islam a été condamné à mort pour son rôle dans la répression sanglante de 2011.

Le 17 février 2017 a marqué le sixième anniversaire du début du «Printemps arabe» en Libye, transformé en guerre civile. En six ans ce pays nord-africain est passé d’un État épanoui à un pays détruit, pillé et morcelé. Dans un entretien à Sputnik, un cousin du colonel Kadhafi commente la situation et désigne les responsables.

Les Nations Unies ont exhorté les Libyens à faire de 2017 l’année des décisions et des percées politiques.

Des groupes armés, notamment de la ville libyenne de Misrata (ouest), sont arrivés cette semaine à Tripoli où ils ont annoncé la création d’une force armée “indépendante”, suscitant l’inquiétude des autorités locales et de Washington.

L’actualité ces jours-çi a remis sur le devant de la scène un dossier récurrent, celui des causes de la mort du leader libyen Mouammar Kadhafi. On aura tout dit sur les conditions abjectes de sa mort et comment l’impunité mondiale fait que les assassins sont dans la nature et les commanditaires pas inquiétés. C’est dire si la Cour pénale internationale est défaillante et au final n’est véritablement conçue que pour juger les faibles de ce monde.

Pour obtenir l’accès qu’elle cherche depuis tant d’années en Afrique du nord et refaire de la Libye sa zone d’influence, la Russie a mis au point un plan infaillible en s’appuyant sur deux alliés : le maréchal Haftar et l’Algérie