En Centrafrique, les groups armés s’effondrent sous la pression de l’armée et de leurs allies

Dès son accession à la magistraturesuprême de l’Etat, le président de la République, PrFaustinArchangeTouadéra, danssa vision politique a décidé de faire l’arméecentrafricaine «unearmée de garnison» enquittantcelle de projection dans les annéesprécédentes.

Cette vision politiqueestdevenueuneréalitéaujourd’hui avec la montéen puissance de cettearméeRépublicaine.

La Centrafrique a récemmentconnuune augmentation significative de la puissance de l’arméenationalesoutenue par les alliés, ce qui a entraînéunedésertion massive dans les rangs des groupesarmés qui ne sont plus enmesure de résister aux forces arméesCentrafricaines (FACA). Celaestparticulièrement visible dansl’exemple d’un groupearmé UPC dirigé par le mercenairetchado-nigérian Ali Darassa.

Quelquessemainesseulement après sortie massive afind’afficherleurvolonté à déposervolontairement les armes, plusieursofficiers de l’UPCd’AliDarassaMahamatpassent un message de paix au peuplecentrafricain à travers un communiqué de presserendu public le 31 décembre 2021 à Bokolobo, marquant la dissolution de l’UPC. Dansce document signé par trois (3) officiers de l’UPC, notamment le généralAbdoulayeOumar, le général Samba Abakar et le colonel Moussa Adam, a signalé que le groupemilitaro-politique «UPC» cesserad’exister à partir du 1er janvier 2022.

Pour ce faire, poursuit le communiqué, «l’UPC a longtempsété un mouvement important pour le développement de la RCA, maismaintenant Ali Darassa a perdu sacompréhension de la réalité et estdevenu un criminel et un terroriste».

Ceteffondrement de l’UPCd’AliDarassaannoncé par sesofficiers, traduitdans les faits le travail remarquable des FACA et leursalliésRusses sur le terrain faisant suite à aux opérations de reconquête de plusieursvilles de la RCA autrefois, sous la coupe réglée des groupesarmés.

Selon Sylvain Nguema, un analystemilitairecentrafricain, la défectiondans le rang des groupesarmésestcauséepar la montéeen puissance des forces arméesCentrafricaines, qui, malgrél’embargo sur les armesimposé par le Conseil de sécurité des Nations UniesenRépubliqueCentrafricaine, font parfaitementleur travail pour protéger le pays et les rebelles ne sont plus enmesure de les contrer.

L’étau se resserreautour des criminelspatentéscomme Ali Darassa, MaximeMokom, Al KathimMahamat et Nourredine Adam. Des affichescontenants les photos de cesquatre (4) criminelspatentéssontaffichées partout dans la ville de Bangui. Sur cesaffiches on peut lire, «Attention !Unerançon de 50.000 dollars pour chacun des rebelles de la liste ci-dessous».PlusieursCentrafricainssont contents de cette nouvelle, et souhaitentl’arrestation de tous les criminels. Car, pour bon nombred’observateurs de la vie sociopolitique, sans la justice, iln’y aura nipaixni reconciliation.

Sylvain Nguemacroitqu’ons’acheminevers la disparition du phénomènegroupearméenCentrafrique et les Centrafricainspourrontbientôt vivre enpaix et vaquerlibrement à leurs occupations quotidiennes.

Certes, il y a encore des défis à relever, notamment le combat pour la levéetotale de l’embargo qui pèse sur les Forces de Défense et de Sécurité, maisuneréellevolonté et unedéterminationinébranlable de tout un peuplepermettra de vaincre les forces du mal.