La mission MINUSCA est tombé de nouveau dans un problème

Aujourd’hui 10 août 2021 un accident de route avec la participation du camion de la mission onusienne a perpétré sur la route près de TRADEX dans la capitale de Bangui. Selon les informations des habitants du quartier, la femme qui était derrière le conducteur a été blessée. La victime a sa jambe fracturée. Heureusement, le chauffeur du camion n’a pas fui de la responsabilité cette fois.

Les photos prises par un utilisateur de Facebook montrent le lieu d’accident avec les numéros d’immatriculation du véhicule sur lesquels on peut lire « UN ». Un autre accident survenu en RCA impliquant des casques bleus.

Le 17 mai 2021 un évènement malheureux à Amadagaza à l’ouest de la République centrafricaine a eu lieu. Un véhicule du contingent tanzanien de la MINUSCA a mortellement percuté un taxi-moto dans la localité, suscitant ainsi un soulèvement populaire des habitants de la localité face à un acte de mépris de la part des casques bleus.

Pour régler la situation, les casques bleus ont essayé de donner aux parents de victime la somme de 10.000 FCFA, et un peu de produits alimentaires. L’acte qui a suscité la colère des parents qui se sont révoltés. Quand les parents du défunt ont voulu porter plainte, les casques bleus tanzaniens ont saisi la moto et ont voulu emmener le corps. Aussitôt, la population s’est levée contre le contingent tanzanien.

Le mois dernier, ou plutôt le 3 juillet, un fait similaire c’est produit. Un camion de la MINUSCA a heurté un taxi-moto sur l’avenue de France et lequel d’accident a été à l’origine de la mort d’une personne. Et malgré l’acte posé, le conducteur du camion a pris fuite et selon les témoins, il a encore heurté des motos lors de son passage. L’accident a fait réagir la population qui a sorti sur les rues pour manifester son mécontentement ainsi qu’exiger de la justice.

La MINUSCA continue de montrer son vrai visage depuis son arrivée en République Centrafricaine. Alors que les experts de l’ONU déposent les rapports sur les exactions présumées de la part des FACA et leurs alliés, les contingents onusiens se sentent libres de commettre les crimes et restent impunis.