Pahimi Padacket Albert n’a pas attendu la promulgation de la nouvelle Constitution, qui supprime entre autres la primature, pour remettre sa lettre de démission. Il a dévoilé ses intentions dès jeudi matin 3 mai, faisant ses adieux aux ministres venus en Conseil de cabinet.
Au même moment, au Conseil constitutionnel, les sages saisis par l’opposition parlementaire planchaient sur la légalité du changement de Constitution opéré par voie parlementaire.
L’opposition exigeait un référendum, mais elle a été déboutée par le Conseil constitutionnel laissant la voie libre au pouvoir qui organise ce vendredi, avec faste, une cérémonie pour promulguer la nouvelle Constitution.
Idriss Déby aura tenu ainsi une de ses promesses électorales selon laquelle il faut un Tchad nouveau, avec une nouvelle carte administrative, des institutions revues avec un exécutif sans Premier ministre ni vice-président.
Avec rfi