Des centaines d’observateurs de L’Union africaine, de la CEDEAO, de l’Union européenne, et même de la Communauté des États sahélo-sahariens sont arrivés au Mali pour veiller au bon déroulement de l‘élection présidentielle.

La campagne pour l‘élection présidentielle du 29 juillet a officiellement débuté samedi au Mali avec un dispositif de sécurité renforcé en vue d’un scrutin pour lequel vingt-quatre candidats sont en lice dans un pays toujours en proie à des violences jihadistes.

Des soldats français de l’opération Barkhane ont été visés dimanche par une attaque “terroriste” dans la région de Gao, dans le centre-nord du Mali, ont indiqué des sources militaires occidentale et malienne.

La Cour constitutionnelle du Mali a validé samedi dix-sept candidatures et en a rejeté treize au cours d'une proclamation provisoire des candidatures à la présidentielle du 29 juillet.

Attentat-suicide… C’est en ces termes que s’est exprimé la branche d’Al-qaïda au Mali qui aurait revendiqué la responsabilité de l’attaque de vendredi (29 juin) contre le quartier général de la force antijihadiste du G5 Sahel à Sévaré, dans le centre du Mali.

Le gouvernement malien a jugé dimanche “mensongères et calomnieuses” les affirmations de l’opposition, qui lui a reproché d’avoir fait usage de “balles réelles” lors de manifestations samedi à Bamako avant de réclamer une “enquête”, à deux mois de la présidentielle du 29 juillet.

L’opposition au Mali a réclamé la démission du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga après la répression samedi d’une manifestation, interdite, qui a fait selon elle une trentaine de blessés, à deux mois de l‘élection présidentielle.

En quelques secondes, il a escaladé la façade d'un immeuble parisien pour sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage. Mamoudou Gassama, un jeune Malien sans papiers, est devenu dimanche un "héros", 24 heures après son acte spontané, filmé et vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.

Une vingtaine de personnes, dont des civils, ont péri lors d’une attaque de présumés jihadistes samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.