Pourtant le déploiement d’une nouvelle opération ne s’avère pas tellement nécessaire. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont membres du G5 Sahel ainsi que du GIABA (Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent (et le financement du terrorisme) en Afrique de l’Ouest). Ils effectuent les opérations conjointes contre les groupes terroristes dans la région sous l’appui de la communauté internationale. En outre, la mission de l’ONU et l’armée française sont présentes au Mali. Plusieurs puissances mondiales sont impliquées dans ce combat qui continue et qui a du mal à arriver à un résultat quelconque. Les contingents de différents partenaires du G5 sont déployés dans la zone et chacun poursuit ses intérêts. C’est à la demande de Ouagadougou que Barkhane opère désormais dans la frontière entre le Niger et le Mali. Et il n’y a pas d’avancées visibles.
On se douterait sur l’efficacité d’une nouvelle opération militaire. Il est temps pour la communauté internationale d’arrêter les campagnes sanglantes et de commencer à réfléchir différemment. Or, il est évident que tout acteur intervenant dans un pays en conflit cherche à profiter. Par ailleurs, l'ONU déclare manquer des moyens pour s'acquitter de ses obligations. L'organisation est confrontée à un déficit de 1,7 milliard de dollars puisque le tiers des Etats membres sont redevables de leurs contributions annuelles au budget de l'ONU.
La manque du financement peut avoir un effet négatif dans les pays ou les opérations militaires sont déployées. Par conséquence, il est nécessaire de renforcer les forces nationales et protéger les intérêts de la nation moyennant d’un dialogue pacifique.